Chemins Andrésiens

Accueil au Château du Goulard, le temps est magnifique !

Prêts pour la balade ( Les Barbereaux, Baby, Picon, Les Régniers, la Gravouse, Bicot ...)

Traversée de la gravouse, il n'y a pas trop d'eau.

Certains ont voulu aller trop vite et se sont égarés ...

Remontée vers Bicot par le chemin récemment ouvert par l' Asso.

Pique-nique sous les arbres du parc du Goulard.

Notre conférencier, et une magnifique collection de livres anciens.


Le public attentif.

La journée du Goulard ou la Perfection déclinée en 7 chapitres

1) C'est le temps léger, fin, ensoleillé, paisible, un de ces jours que septembre nous doit, le servant en dessert de l'été, avant qu'octobre ne débarrasse les tables à grands coups de brouillard et de froidure.

2) C'est Micheline Longuépée, accueillant cette année encore, en sa demeure. Bon pied bon œil, toute de bleu vêtue, elle sourit, son bouquet dans les bras.

3) C'est Antoine Longuépée, que je veux chaque fois affubler d'une particule (Monsieur Antoine de Longuépée du Château du Goulard!!!). Peut-être me fait-il penser à Giovanni Pico Della Mirandola, ce noble prince du XVème s. , célèbre pour son érudition. Antoine, il y a 2 ou 3 ans, apparaissait dans une pièce de Michèle Mirande et portait avec prestance la fraise et la culotte bouffante du bon roi Henri. Ce jour, dans sa tenue estivale et décontractée, il est chaussé de mocassins rouges, ce qui note bien une sorte de noblesse.

4) C'est la promenade proposée par Marie-Hélène et Joël. Partis des Barbereaux, prenons les chemins exquis et parfaitement entretenus. C'est le gué sur la Gravouse franchi allègrement. J'ai bien vu patauger Joël mais c'était pour éprouver l'étanchéité de ses chaussures m'a t-on dit.

5) C'est le pique-nique dans le parc où avaient été dressées les tables... et ce sont les conversations aimables. A ma table, Serge Camps fait glousser la galerie en racontant ses souvenirs d'enfance à Dieulivol. Entre autres : lorsqu'il était confié à Albert Chadelle, menuisier de son état, le petit Serge jouait dans l'atelier au milieu des cercueils en cours de fabrication. Parfois, Albert le couchait dans une « caisse », rabattait le couvercle et ils attendaient l'arrivée de la redoutable Mireille. (Mireille était la femme d'Albert, institutrice au village, « avec une voix tonitruante, des gros yeux et de la moustache ».) Donc, elle cherchait l'enfant partout, tempêtant :
-  « Je t'avais dit de le surveiller ! Tu sais bien qu'il ne faut pas le quitter des yeux ! »
Serge était un enfant turbulent. Aux dires de Joël, ses parents l'attachaient avec une corde à un piquet, sur la place du village, ainsi qu'ils l'auraient fait avec une chèvre.

6) C'est la conférence d'Antoine sur « Le livre ». Sur sa table, une collection d'ouvrages très anciens, dont le dictionnaire de Calepino, une somme, un monument en 4 ou 5 langues... puis, des objets ravissants, comme cette tablette pour la xylographie, ces minuscules livres de poche, reliés en cuir, dorés sur tranche, au contenu curieux etc...
C'est l'assistance attentive (pas un ronflement, peu d'affalements), ce sont les interventions de Mlle Mirande, Bahia de son prénom, protestant bruyamment quand le conférencier s'égarait, dans les dates notamment.

7) C'est pour finir, ce petit compte rendu, destiné à ceux... qui étaient ailleurs.
Longue vie à la journée du Goulard.

L'accessoire du jour :

La balade et ses obstacles franchissables !





La Gravouse mériterait un petit nettoyage… par les pêcheurs ?

Le beau bouquet pour Micheline

Les enfants sont prêts pour la conférence !

Et donc la conférence super intéressante d'Antoine et des ouvrages d'exception